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Changer de vie pour réaliser ses rêves : témoignage de Pascale.

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Changer de vie pour réaliser ses rêves : témoignage de Pascale.

Changer de vie pour réaliser ses rêves : témoignage de Pascale.

J’ai croisé Pascale il y a quelques années au cours d’une formation en développement personnel. Elle est un exemple parmi d’autres de personnes qui réussissent leur reconversion parce qu’elles s’accrochent à leurs rêves. Son parcours est atypique et elle a bien voulu nous partager son expérience de vie dans cette interview.

Présentations

Bonjour ! Donc c’est moi, Pascale… Lorsque j’ai rencontré Thierry j’étais juriste depuis plus de 10 ans. J’ai exercé la profession d’avocate entre 1996 et 2000. Diplômée d’un DEA de droit international privé et commerce international, je travaillais essentiellement pour les banques dans le recouvrement de leurs créances et la gestion de leurs biens immobiliers. Comme j’avais l’intention de monter rapidement mon cabinet et de constituer ma propre clientèle, j’ai suivi des cours du soir au CNAM, parallèlement à l’exercice de ma profession. J’ai obtenu le diplôme de l’ICH (Institut d’Etudes juridiques et économiques appliquées à la Construction et l’Habitat). L’ICH est essentiellement suivi par des professionnels de l’immobilier désireux de parfaire leurs compétences.

Changer de vie pour réaliser ses rêves. Portrait de Pascale

Là, j’ai découvert le monde du logement social ce qui m’a donné envie d’y travailler. J’ai postulé dans un office public d’HLM en région parisienne, comme responsable juridique. J’y suis restée 10 ans. J’ai créé et structuré un véritable service juridique. J’ai informatisé et rationalisé le service du recouvrement des loyers. C’était un beau challenge, motivant mais malgré tout, cela ne me faisait pas vibrer…

De quelle vie rêvais-tu ?

Depuis très jeune, je peignais et je suivais des cours de peinture dans différents ateliers du soir. Mon rêve a toujours été de devenir peintre. J’avais le sentiment de travailler seulement pour « gagner ma vie ». Mais étais-ce une vie de gagnée ou une vie de perdue ? C’est à ce moment, en pleines interrogations, que j’ai rencontré un coach qui animait une conférence «Découvrez ce pour quoi vous êtes fait et osez le faire ». C’était en 2010. J’ai suivi son coaching pendant 9 mois et j’ai compris que je ne pouvais pas attendre ma retraite pour vivre ma vraie vie, vivre mes rêves.

Rêves de peintre

Cela s’est concrétisé de quelle façon ?

J’ai rapidement organisé mon changement de carrière en préparant en 2011 un Congé Individuel de Formation « Peintre décorateur toutes spécialités ». A la suite de mon diplôme, j’ai négocié mon départ avec ma direction. Je me suis alors installée à mon compte en 2012 en tant qu’artiste-peintre-décorateur. Depuis, j’expose régulièrement en France ou à l’étranger et j’anime depuis 2013 des ateliers de peinture intuitive. Tout récemment je viens de créer des ateliers de peinture intuitive en ligne.

Toiles Pascale

Comment as-tu vécu cet appel à un changement de vie radical ?

J’ai changé de vie à plusieurs reprises, je n’étais pas à mon coup d’essai… A chaque fois ces changements correspondaient à des revirements professionnels importants. Pour moi c’était une question de vie ou de mort. Je devais changer pour ne pas me laisser mourir. Chaque fois que j’ai osé le pas du changement, ma vie est devenue plus heureuse et plus facile. Depuis, lorsque des peurs liées à ces situations se manifestent, je me souviens que ma situation s’est ensuite considérablement améliorée.

Changer de vie

Dans quel contexte ce nouveau changement est-il intervenu ?

A l’époque je souffrais depuis deux ans de la hanche gauche. Chaque pas était une douleur et cela me réveillait même la nuit. Je voyais régulièrement un ostéopathe, en vain… J’ai compris qu’agir seulement sur le corps sans chercher l’origine de la douleur n’était pas satisfaisant. J’ai essayé toutes sortes de médecines alternatives : acupuncture, Shiatsu… jusqu’à ma rencontre avec un maître Reiki.

En cours de séance je me suis sentie réceptive aux messages de mon âme qui s’exprimait à travers mon corps. Elle me disait ce que je savais déjà… Je devais quitter mon poste mais j’avais peur et je ne faisais que retenir le mouvement de la vie. J’ai tenté de négocier avec elle en lui faisant valoir que j’étais seule et que j’avais besoin d’un salaire ! Mon âme dit alors qu’elle aurait toujours le dernier mot, que si je ne partais pas, je souffrirais de plus en plus et que cela se traduirait par un accident ou par une maladie.

Dialogue avec l'âme

Comment te sentais-tu à ce moment ?

Après le soin, quand je suis descendue de la table de massage je ne souffrais plus et cela sans avoir été tordue dans tous les sens. Un vrai miracle ! Pour ne plus souffrir, pour éviter que la douleur revienne, le lendemain je faisais les démarches pour quitter mon poste, pour changer de vie !

Cette expérience fut pour moi une révélation. Depuis je suis devenue maître Reiki et j’ai à cœur d’accompagner moi aussi les gens vers leur vraie vie. Au travers de mon enseignement et de mes stages je les aide à découvrir « leur mission d’âme » et à la mettre en place avec le stage de peinture intuitive « Créer la Vie de ses Rêves » ou « Le Guide intérieur » pour communiquer avec son Âme.

Stage de peinture intuitive

Que représente le Reiki pour toi ?

Le but du Reiki est de transmettre l’amour et la lumière qui permet alors la guérison. Si vous êtes animée par d’autres intentions ce n’est plus du Reiki. Plus vous avancez dans la pratique du Reiki, plus vous comprenez que quels que soient les soins Énergétiques (soins quantiques, Reiki, yoga thérapie, reprogrammation cellulaire ou d ADN,…), vous diffusez la même source d’énergie. L Énergie que nous transmettons est l’amour qui permet la libération et la guérison. Moi-même, je suis Maître Reiki initiée à la tradition japonaise et tibétaine.

Reiki

Avec « les1001vies » nous parlons de changements de vie mais aussi de véganisme et de voyages. Quels avis as-tu sur ces sujets ?

Le végétarisme / véganisme

J’ai été à peu près 10 ans végétarienne sans viande ni poisson. J’ai cessé ce régime alimentaire pour plusieurs raisons : l’éloignement des magasins bio suite à un déménagement, l’isolement alimentaire. C’était compliqué d’avoir une vie sociale, d’être invitée chez des gens ou au restaurant. Je ne pouvais rien manger. Puis plus récemment mon budget ne me permet plus d’avoir un bon équilibre alimentaire tout en étant végétarienne. Je mange maintenant une fois par semaine 50 à 100 g de produits d’origine animale, le plus souvent du poisson ou des crustacés. Comme je suis très sensible à la souffrance, je remercie et béni l’animal qui a donné sa vie pour m’alimenter avec l’offrande de sa vie. Je me dis que par cette prière j’atténue ou/et supprime sa souffrance.

Feedback voyage et véganisme

Les voyages

Concernant les voyages, quand nous voyageons nous nous ouvrons à l’aventure et à l’inconnu. Nous sortons de notre zone de confort pour créer en nous, un nouvel espace où tout est possible. Nous créons dans notre quotidien du nouveau, des rencontres, de nouveaux lieux de vie, des paysages, des opportunités… Le voyage est une source d’inspiration dont je vais me nourrir et nourrir ma création.

J’ai longtemps puisé l’inspiration dans le voyage. Aujourd’hui j’ai élargi l’horizon : je m’inspire en voyageant en moi… Mais j’adore toujours voyager sur les routes! Cela me rend plus vivante, ouverte à l’autre et à l’émerveillement. Cela me permet de poser un regard neuf et différent sur la vie.

Nous aussi avons réalisé notre rêve avec notre Maison d’Hôtes végane ici…

Merci d’avoir lu cet article : Changer de vie pour réaliser ses rêves : témoignage de Pascale. Vous pouvez lire plus d’articles dans notre rubrique « Changer de vie ».

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Par les1001vies

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Une réponse sur « Changer de vie pour réaliser ses rêves : témoignage de Pascale. »

Bonjour Pascale et merci de la sincérité de ton témoignage.

Merci de me donner également l’occasion de rappeler qu’il n’est pas difficile de vivre vegan ou végétarien. Cela fait 15 ans que je suis vegan et comme toi, après ce changement de vie, mon existence s’en est trouvée beaucoup plus heureuse. La possibilité d’acheter des produits Bio n’est pas un obstacle pour manger végé. Si l’on est attaché au Bio on l’est aussi bien pour les fruits et légumes que pour les produits carnés. Si tu ne peux plus acheter de tomates Bio, tu n’as pas plus de facilité à acheter du poisson Bio. Si par isolement alimentaire tu entends se nourrir de façon saine et non-violente alors je préfère être isolé que mal accompagné. Mais nous sommes de plus en plus nombreux à être isolés dans ce cas… La vie sociale? La mienne n’a jamais été aussi riche. Elle s’est enrichie de plus de sincérité, d’authenticité, de profondeur, de qualité, de cohérence, d’alignement, d’apprentissage… J’ai été commercial en vadrouille sur les routes à faire 5000 km par mois. Je n’ai jamais eu de problème pour manger au restaurant. Tous les restaurants cuisinent des légumes, des pâtes, du riz, des salades et des frites. Ok ce n’est pas toujours équilibré mais pas moins qu’avec de la nourriture animale. Le meilleur souvenir que j’ai d’un excellent repas vegan, c’est dans un établissement étoilé de Tours. La carte était petite et il n’y avait que charcuterie, viandes, pâtisseries… Pourtant le Chef a mis un point d’honneur à me servir et je me suis régalé à tel point que les clients avec qui j’étais voulaient tous la même assiette que moi! Un régime vegan bien mené, de façon hyper simple, procure un très bon équilibre alimentaire. Bien meilleur qu’un régime carné ou végétarien. Et c’est aussi le régime le plus allégé pour le budget. Certains français avouent être végétarien uniquement parce-que cela leur revient moins cher. Personnellement je ne recommanderais pas à quelqu’un de manger du poisson ou des fruits de mer. Les océans sont ravagés, pillés. La plupart des espèces sont en voie d’extinction. La consommation de poisson est devenue dangereuse pour la santé avec toute la pollution et les métaux lourds qu’ils ingurgitent. Les seuls poissons Bio sont issus d’élevage, souvent surpeuplés où ils vivent dans la souffrance. Enfin, la façon la plus simple de réduire la souffrance animale est de ne plus participer au génocide. Théodore Monod disait «  »Les animaux ne demandent pas qu’on les aime, ils demandent qu’on leur fiche la paix ! ». Et cela va plus loin que cela. Notre compassion, nos prières, nos sensibilités, nos sensibleries, les animaux ils s’en tapent. Derrière ce terme de masse « les animaux », qui nous permet de nous déculpabiliser, se cache des milliards d’individus qui ne demandent qu’à vivre leur vie. Si à chaque fois que quelqu’un mangeait un steak il se disait « je mange un individu, une personne », cela aurait un effet sur son comportement. Nous avons toutes et tous des curseurs différents pour jauger la souffrance. On met souvent ce curseur au niveau du supportable, de l’excusable, du tolérable. Toutes ces notions diffèrent en fonction de nos propres expériences, de nos émotions, de notre vécu, de notre résilience et aussi de notre conscience. C’est justement cette conscience qui m’a dit un jour que manger les animaux n’était pas dans la nature humaine mais juste le résultat d’un conditionnement. Ce conditionnement avec lequel, quand j’étais enfant, on me rabâchait par exemple « les produits laitiers sont nos amis pour la vie ». Quand on s’émancipe, on découvre que c’est tout le contraire! En termes de souffrance, les produits laitiers sont le summum de ce que l’on peut faire endurer à un animal. Cela commence par une sélection génétique, des viols à répétition de Marguerite (Marguerite est une vache), l’enlèvement de Martin (Martin c’est son veau) à seulement quelques semaines de sa naissance et le vol du lait maternelle de Martin. Si ce dernier a de la chance il subira la déportation en convoi, « l’élevage » et « l’engraissage » en camp de concentration avant de finir à l’abattoir. S’il a moins de chance, c’est encore bébé qu’il devra passer à trépas, privé de l’amour de sa mère, terrifié par l’odeur de la mort et assassiné à la chaîne. Sa mère subira le même sort avec une vie raccourcie et une santé dégradée. Pour remercier un être de se sacrifier il faudrait qu’il décide lui-même de ce sacrifice. A ma connaissance aucun animal n’a envie de se sacrifier pour finir dans notre assiette.

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